Foire aux questions
Questions fréquemment posées
Vos questions traitées par nos experts
Dans une enquête, faut-il poser des questions ouvertes et comment les traiter ?
Les questions ouvertes sont intéressantes dans plusieurs cas :
- pour préciser, qualifier une réponse à une question fermée : par exemple, afin de recueillir les causes d’une appréciation négative. Les réponses permettront plus facilement l’élaboration d’un plan d’actions.
- pour recueillir des idées nouvelles, des suggestions : il faut cependant veiller à ce que la question ne soit pas trop généraliste, la cadrer autant que possible pour que l’interviewé puisse facilement y répondre et que les réponses ne soient pas trop dispersées,
- une question ouverte généraliste du type « Avez-vous d’autres remarques sur ce sujet ? » en fin d’une enquête permet de recueillir des données sur des points peu ou non traités dans le questionnaire.
Les réponses aux questions ouvertes doivent être restituées telles quelles, sous forme de verbatim anonymisés mais il est également intéressant d’en faire une analyse statistique. On réalise pour cela un post-codage des réponses qui consiste à extraire les idées principales de chaque contribution. Ces idées-forces pourront alors faire l’objet d’un traitement statistique. Il est également possible d’étudier les occurrences de mots clés ce qui permet notamment d’identifier des sujets de préoccupations.
Quel mode d'interrogation choisir pour une enquête : entre mail, téléphone ou papier ?
Les enquêtes par mail sont favorisées car elle sont plus faciles à mettre en oeuvre et ont un coût moindre. Les enquêtes papier s’avèrent utiles si les salariés n’ont pas de postes informatiques et/ou de mail, ou lorsque les contraintes de sécurité ne permettent pas d’utiliser le réseau informatique de l’entreprise.
Les enquêtes par téléphone, nettement plus onéreuses, sont plutôt utilisées pour interroger des particuliers. Elles sont cependant intéressantes lorsqu’il y a nécessité d’obtenir un fort taux de réponse et/ou si l’effectif de la population cible est faible.
Pour un sondage sur l'offre d'activités de notre Comité Social et Économique de 1 200 bénéficiaires, combien de réponses devons-nous obtenir ?
Pour obtenir une bonne fiabilité des résultats, il faut idéalement obtenir une marge d’erreur de 3,5%. Dans notre cas, 474 réponses suffiraient, soit un taux de réponse de 40%. Cet objectif est assez réaliste car nous atteignons en moyenne 50% de répondants dans nos enquêtes par mail sur les ASC. Pour information, ce taux a tendance à baisser avec la taille de l’entreprise : de 62% dans les entreprises de moins de 200 salariés à 42% dans celles dont l’effectif dépasse 2 000.
Nous devrons également nous assurer que l’échantillon interrogé est représentatif de la population réelle des salariés sur les critères a minima de genre (homme-femme), d’âge, de catégorie socio-professionnelle ou de collège. Nous comparerons les répartitions sur ces critères dans l’échantillon des répondants avec les répartitions dans la population réelle (chiffres du bilan social). Au besoin, nous pourrons être amenés à effectuer des relances plus ciblées sur les populations insuffisamment représentées voire mettre en place des redressement lors du traitement des résultats.
N’hésitez pas à nous envoyer d’autres questions. Nous y répondrons dans les meilleurs délais.
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